Rubrique

par Giuseppe Sorrentino
MIMS Gestion des soins de santé
21 août 2024
-
3 minutes

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Une étude récente menée à l'Azienda Ospedaliero-Universitaria de Parme a évalué si et comment le risque de long Covid peut varier en fonction des différences de sexe et d'âge. Parmi la population pédiatrique, les résultats semblent mettre en évidence un risque plus élevé de persistance des symptômes au cours de l'adolescence.

L'étude

Les scientifiques ont examiné les données de deux études différentes portant sur des adultes et des enfants infectés par le Sars-CoV-2. Au cours de la période d'observation, 62 % des enfants et 85 % des adultes ont signalé au moins un symptôme évocateur de long Covid trois mois après le diagnostic de Covid-19. Plus d'un symptôme a été signalé par 28 % des enfants et 71 % des adultes. Plus précisément, 34 % des enfants et 64 % des adultes ont signalé des symptômes persistants au-delà de trois mois.

Symptômes les plus courants

Les symptômes les plus fréquents chez les enfants étaient d'ordre respiratoire (36 %), neurologique (27 %), fatigue (20 %) et gastro-intestinal (19 %). Chez les adultes, les symptômes les plus fréquents étaient d'ordre neurologique (66 %), fatigue (64 %), douleurs musculo-squelettiques (63 %) et respiratoires (57 %). L'analyse du délai de survenue des symptômes post-Covid-19 a montré que les femmes, quel que soit leur âge, ne présentaient pas un risque significativement plus élevé que les hommes. De même, aucune différence n'a été observée entre les groupes d'âge. Des différences notables ont été observées entre les deux sexes par groupe d'âge : le taux d'incidence cumulé à trois mois de tout symptôme post-Covid-19 était plus élevé chez les femmes que chez les hommes dans la tranche d'âge de 12 à 50 ans, tandis qu'il semblait plus faible en dessous de 6/7 ans.

Conclusions

Cette étude met en évidence l'importance du sexe comme facteur de risque pour long Covid, mais seulement dans des groupes d'âge spécifiques. En particulier, le risque élevé observé chez les femmes âgées de 12 à 50 ans souligne la nécessité d'étudier plus avant le rôle des hormones sexuelles dans les processus inflammatoires/immuns et auto-immuns. La prise en compte de ces différences dans le diagnostic, la prévention et le traitement du Covid est une étape cruciale vers la médecine de précision.

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Sources d'information